Savoir lire un DPE

Une étude par le Commissariat au Développement Durable a été réalisée en 2013 sur un échantillon de 10 000 logements (document n° 534 de juillet 2014). Parmi les nombreuses informations qu’on peut y trouver, on retiendra particulièrement :

  •  Plus de la moitié des logements (53,6 %) ont une étiquette entre D et E. Ce que nous avions déjà mentionné sur une information antérieure
  • Un tiers des logements sont moins favorisés (F ou G).

Si l’on constate une homogénéité relative selon l’âge des bâtiments, il apparaît en fait une diversité dans les mêmes tranches soit du fait d’une dégradation plus rapide de certains logements, soit inversement du fait de la réalisation de travaux de rénovation dans d’autres, selon les comportements des occupants. Il faut donc être prudent lorsque l’on se fait une idée a priori lors de la visite d’un bien.

La situation géographique de l’immeuble a un impact non négligeable démontré par les chiffres. Pour un DPE en Charente, on constate que cela n’est pas dérisoire entre le Sud-Ouest et le Nord-Est de notre département, il faut donc faire attention quand on rapproche des DPE apparemment similaires ( un DPE Barbezieux, un DPE Angoulême ou un DPE Confolens, ce peut être différent).

Les petits logements sont plus énergivores (au m²) que les plus grands, et cela, nous le constatons tous les jours. Qui plus est, les petits logements utilisent souvent l’électricité, laquelle est considérée comme plus énergivore. Or le « tout électrique » continue son expansion avec les habitats plus récents, y compris plus grands !

Les recommandations proposant les énergies renouvelables se trouvent davantage dans les logements plus récents. C’est normal, ces énergies ne sont efficaces que si le logement est correctement isolé et elles sont obligatoires pour franchir la dernière réglementation thermique (RT 2012).

Enfin le délai moyen pour que les recommandations donnent leur plein effet est souvent d’une dizaine d’années.