DPE VOLONTAIRE
Afin d’aider à une rénovation énergétique optimisée, le législateur a prévu que soit prise en charge la réalisation d’un DPE hors transaction dit « DPE volontaire ». Ce DPE, identique en tous points aux autres DPE, CMD le réalise en ciblant et argumentant les améliorations les plus pertinentes pour un meilleur résultat qualité/prix à moyen et long terme.
La prise en charge financière par l’Etat a oscillé au fil des années en fonction de ses priorités et de son ambition énergétique. Les temps actuels (en perspective de la conférence de Paris peut-être) sont plus favorables. De 50% à l’origine, le financement était descendu à 15%, il vient de remonter à 30% jusqu’au 31 décembre 2015, bonne nouvelle à saisir!
ACTINOLITE
Avec l’obligation maintenant de rechercher l’amiante aussi dans les revêtements routiers ou de parking, une fibre d’amiante jusque-là peu souvent évoquée refait son apparition : l’ACTINOLITE. La quantité en est relativement faible mais le problème réside en ce que ce n’est pas un pourcentage de présence qui est recherché mais la présence ou non : L’incidence sur la santé n’est pas le fait de la quantité d’amiante ingérée ou respirée mais sa simple présence ; Les statistiques démontrent régulièrement que les cas de cancer dépendent du seul fait d’être exposé à l’amiante, la réaction des cellules vivantes étant ensuite variable selon les personnes – dans nos cours, il est dit que la première fibre d’amiante est déjà dangereuse – et il y en a des millions dans les matériaux !
Le premier problème aujourd’hui est qu’il existe deux typologies d’actinolite, l’un cancérogène et l’autre dont l’effet cancérogène n’est pas démontré. Le deuxième problème (provisoire) est que certains laboratoires ne sont pas équipés des microscopes capables de détecter l’actinolite. Le troisième problème est que les laboratoires qui détectent ces fibres ne savent pas encore les différencier. Par défaut, le ministère impose donc de considérer toute actinolite comme cancérogène.
LES TERMITES MAIS PAS UNIQUEMENT !
L’expérience de la norme relative aux termites (03-201) montre ses insuffisances. La dernière évolution de cette norme s’est volontairement limitée à la recherche des termites, les autres pathologies n’étant indiquées que « de manière générale ». Avant l’été, une norme rénovée 03-200 va exiger d’être plus précis dans le repérage de ces autres pathologies que l’on appelle par exemple capricornes, vrillettes, hespérophanes ou champignons… Dans le collimateur de cette révision, on trouve notamment la mérule qui a déjà fait l’objet d’un texte il y a un an (Loi ALUR).
Dans les rapports actuels relatifs aux termites, le diagnostiqueur recommande parfois des investigations complémentaires à la discrétion de donneur d’ordre. Trop peu demandées, ces investigations auraient pourtant l’avantage d’éviter l’assimilation des certains champignons à des mérules ; les experts parlent de nombreuses confusions qui ont la néfaste conséquence de trop souvent entrainer la casse de la vente, ça couterait pourtant moins cher et moins de souci de réaliser cette recherche complémentaire.